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Rêves en série avec thèmes récurrents

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Message  SerialDreamer Jeu 27 Aoû - 13:08

Bonjour,
Je suis nouveau ici - et je dois dire que je suis très heureux d'être tombé, par pur hasard d'ailleurs, sur ce forum.

Je suis un rêveur forcené, et toute ma vie est marquée par une vie onirique particulièrement remplie. La particularité de mes rêves est qu’ils sont le plus souvent liés par des récurrences obsédantes. J’ai réussi à isoler un certain nombre de thèmes qui me poursuivent depuis des années : les lacs (rêves les plus courants), la découverte de pièces inconnues dans la maison de mes grands-parents, à la cave ou à l’étage, les maisons hantées ; depuis une période plus récente, se sont ajoutés les rêves d’église et de fin du monde.

L'autre particularité de mes rêves, c'est qu'ils ont souvent un impact important sur ma vie consciente, sur mon humeur. Certains vont jusqu'à me parasiter à tel point que j'ai comme du mal à en sortir durant la journée. Par conséquent, j'ai l'impression de vivre deux existences, la réelle et l'onirique, d'autant qu'il m'arrive très souvent de reprendre un rêve là où l'autre s'est arrêté, ou de retrouver les mêmes paysages, les mêmes bâtiments. Ainsi, je visite une fois par semaine la même ville : je pourrais en faire un plan assez précis. Tout cela doit avoir une importance; c'est pourquoi, après de longues tergiversations, j'ai décidé de poster ici une suite de rêves. je ne savait pas trop dans quelle catégorie les mettre, car ils brassent beaucoup de choses différentes. En tous cas la découverte de votre forum est pour moi une sorte de bénédiction, car à travers la lecture des récits de vos rêveurs, je remarque que d’autres ont aussi l’inconscient qui carbure à toute vitesse ! Si des rêveurs de passage ont la gentillesse de livrer quelques lignes sur le fruit de mes vaticinations oniriques, je m'engage d'ailleurs à témoigner de ma gratitude en les aidant à comprendre les leurs, s'il m'est possible.

Mais je vais peut-être commencer par me présenter. Bien entendu, je tiens à mon anonymat, donc je ne dévoilerai pas mon nom. Je suis un homme d'une trentaine d’années. J'ai une situation confortable ; je suis marié à une femme que j’ai connu durant mon adolescence – la seule femme que j’aie connue, d’ailleurs.
J’ai eu une enfance assez heureuse, au milieu d’une fratrie très soudée. Matériellement, je n’ai manqué de rien ; on peut dire que j’ai même vécu dans une certaine forme d’opulence – la réussite sociale est quelque chose qui compte beaucoup pour mes parents. Bien entendu, comme dans chaque famille, il y a des problèmes. Mon père avait la main un peu lourde, et ma mère restait assez effacée. D’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours été très angoissé. Mon adolescence a été ponctuée de difficultés propres à cet âge : un peu de drogue, une scolarité heurtée quoiqu’au final réussie brillamment, un chagrin d’amour particulièrement mal digéré. Depuis ma rencontre avec mon épouse, cela dit, aucun problème : je réussis quasiment tout ce que j'entreprends, j'ai de la chance en tout, et ne seraient mes ennuis de santé, ma vie serait un miracle.
Je suis diplômé de l'université, passionné d'arts, en particulier de musique, que je pratique de façon semi-pro depuis une dizaine d'années. La musique m’a beaucoup aidé. J’ai travaillé très dur afin d’obtenir des succès artistiques, et j'ai quelques raisons d’être assez fier de moi et de ce que j'ai accompli. Cela dit, je me suis cramé à la tâche : pendant cinq ans, j'ai cumulé mes études - difficiles - la musique, le management de mon projet musical, etc, etc, etc, etc. Courtes nuits. J'ai commencé à me sentir mal un peu partout, jamais à ma place.
Il y a dix ans, donc, à cause sans doute de cette activité échevelée, j’ai commencé une dépression sourde, qui a bien entendu dégénéré il y a cinq ans, à travers toute une série de problèmes physiques assez handicapants. Puis sont venues les crises d’angoisse, totalement incontrôlables. Depuis un an, je suis suivi par un psychiatre, j’ai trouvé un traitement qui fonctionne, et je revis. L’impression d’avoir dormi cinq ans et de me réveiller. Cela ne va pas sans générer un certain nombre de soucis.
En effet, j’ai fait une rencontre amoureuse, qui a débouché sur une situation de quasi adultère depuis deux mois. Cette situation embarrassante ne produit chez moi aucune culpabilité, tant cette histoire paraît belle. Elle est malgré tout très compliquée, pour des raisons logistiques, et aussi parce que j’ai très peur de me tromper dans mes sentiments. Je ne me fais pas trop confiance, et j’ai souvent l’impression de m’illusionner sur ce que je veux vraiment. J’ai en effet tellement pris l’habitude ces dix dernières années de vivre sans désirs, en me tenant à des objectifs pour lesquels je n’avais que peu de motivation tout simplement pour ne pas céder au désespoir, que j’ai l’impression d’être sans cesse manipulé par des forces intérieures que j’ai beaucoup de mal à lire clairement.
C’est dans ce contexte que je fais, depuis un certain temps, des rêves que je me force à noter. Peut-être qu’en les comprenant un peu mieux, je parviendrai en lire en moi avec plus d'acuité.

24-08-2009
Je suis dans une église, invité aux obsèques de mon amante, qui est décédée sans qu’on m’en ait averti. Ce sont des collègues qui m’ont informé des funérailles. Des adolescents sont là, en pleurs, des collègues, la famille de mon amante – ses parents, son ami, son enfant. Les parents me serrent la main, son père me prend dans ses bras. Je me sens assez mal : je ne sais comment réagir face à son ami, que je ne vois pas, mais dont je crains de croiser le regard. Je sais qu’il est là. Sur le cercueil, des fleurs. L’église est baignée d’une lumière très douce, comme si elle était filtrée par un bouquet de roses – l’autel de marbre est blanc, tout comme le cercueil. Les bancs sont en bois. Les enfants, habillés de blanc, commencent alors à chanter, un magnifique chœur entonnant un requiem, que je ne reconnais pas. Je pleure, j’éprouve une immense tristesse. Mais dans le même temps, je me demande si j’éprouve de la peine pour l’événement lui-même, ou si c’est l’occasion d’exprimer une tristesse plus fondamentale, comme si j’utilisais cet enterrement comme alibi pour manifester une peine autre. Je n’arrive pas à déterminer clairement les raisons qui me poussent à pleurer avec autant d’intensité.

26-08-2009
1- Je suis avec un chanteur de rock qui a eu son heure de gloire dans les années 80. Nous nous promenons dans le village dans lequel mes parents habitent. Il semble étrangement triste et morne, ce qui gâche un peu mon plaisir, car je suis très admiratif de son travail. J’aimerais pouvoir créer quelque chose avec lui, mais lui semble avoir renoncé à toute ambition artistique. Il est étrangement évanescent, un peu comme s’il s’agissait d’une réplique de lui-même en latex, grandeur nature. Nous entrons dans la demeure de mes parents. A ce moment là, il est pris d’un malaise, que j’interprète comme un malaise cardiaque. J’appelle le 15. S’ensuit alors une attente longue. Plusieurs véhicules de pompiers passent sans s’arrêter ; je commence à m’impatienter et à avoir peur. Soudain, apparaît une voiture du Samu ; elle est très banale. Elle s’arrête dans la cour intérieure en gravier en faisant un impressionnant dérapage. Un homme en sort, qui s’occupe rapidement du patient. En fait, il détermine rapidement qu’il n’a pas été victime d’un accident cardiaque, mais d’une banale crise d’angoisse. C’est à ce moment là que je réalise mieux le désespoir qui l’habite, son malaise, qui me met mal à l’aise, comme si je pouvais le ressentir. Je suis pris d’un immense sentiment de compassion.

2- Je suis avec mon épouse, nous habitons un appartement, celui dans lequel nous logions avant notre maison, en tous cas, c’est l’impression que j’ai, malgré le fait qu’il semble bien différent. Atmosphère estivale, presque provençale, italienne, toscanne. L’habitation se trouve sur les hauteurs ; c’est un peu comme la maison de vacances de Marcel Pagnol dans la gloire de mon père. La seule pièce dont je me rappelle est la buanderie ; du linge blanc est suspendu pour le séchage par mon épouse. Non loin de là se trouve un téléphérique abandonné, en pierre rouge et ocre. Nous entrons dans le bâtiment, pour le visiter. Les pièces sont borgnes, pourtant, on y voit comme en plein jour. Elles sont vastes, de pierre, un peu comme de gigantesques caves voûtées, de couleur rouge et ocre – très provençales. Nous nous disons que si nous avions l’argent nécessaire pour l’acquisition de ce bien, nous en ferions quelque chose de très beau, une belle demeure. Cela dit, je me pose la question : peut-on aménager un ancien téléphérique en maison d’habitation ? J’en doute. De plus, de ce lieu émane une atmosphère un peu mystérieuse – sans qu’elle soit pour autant effrayante : je ne m’y sens tout bonnement pas chez moi. Mon épouse, en revanche, se prend à rêver, comme à son habitude, à meubler les pièces en imagination, à décorer. Finalement, nous revenons chez nous. A ce moment, j’entre dans la buanderie une seconde fois, et je remarque qu’elle est faite de la même manière que l’intérieur du téléphérique, de la même pierre ancienne, même architecture. Du coup, je me dis qu’il serait bien idiot d’acheter un bien comme l’ancien téléphérique alors que nous avons la même chose à la maison. A ce moment là, je me souviens que la pièce change, sans pour autant que cela me trouble, comme il arrive souvent dans les rêves. C’est une pièce vaste et vide. L’étrangeté de cette pièce vient du fait qu’elle semble à la fois très ancienne et tout à fait contemporaine, un peu comme s’il s’agissait d’un hangar immense capable d’abriter une grande surface. Le sol est extrêmement propre. L’éclairage change, il est semblable à celui produit par des néons. Je me mets à chanter, comme je le fais souvent pour tester l’acoustique de l’endroit. Il résonne énormément, et je me demande s’il serait possible de l’utiliser pour un enregistrement ou un concert. Des gens, uniquement des femmes, qui viennent du fond de la pièce, me regardent étonnés, en se demandant ce que je fais.
Ce rêve a rappelé à ma mémoire une série de rêves ayant en commun les thèmes de :
- La cave, le local borgne, la pièce cachée découverte par hasard.
- La musique, le chant.

27-08-2009
1- Je suis dans un bus de type anglais, à deux étages, avec un ami proche, qui a pour particularité le fait d’être un peu farceur et provocateur. Je me trouve assis au premier étage, juste au dessus de l’escalier. Nous discutons, avec mon ami, de choses et d’autres. Un musicien itinérant, qui joue de la guitare en chantant, se poste au pied de l’escalier et entonne une chanson. En face de moi se trouve un inconnu : nous nous regardons et admettons tous deux que la musique jouée par cet homme est de bonne qualité ; nous en venons à taper du pied. A ce moment là, l’ami avec qui je discutais jusqu’alors se lève, et parcourt le deuxième étage en chantant des obscénités, tentant de couvrir la musique. L’homme en face de moi rit en me faisant remarquer que cet ami est vraiment particulier.
Nous descendons du bus, mon ami doit rejoindre sa famille. Je le raccompagne jusque chez lui. Il vit au centre du village dans lequel j’ai passé mon enfance. Bien entendu, grâce au rêve, la topologie de l’endroit n’est pas du tout celle qui existe en réalité, mais pour moi, je suis dans le chef lieu que j’ai hanté toute mon enfance. Nous arrivons chez lui. Soudain, une cloche sonne : depuis une large porte en bois, apparaît une procession de prêtres jeunes, bibles à la main. Mon ami me dit qu’il est l’heure qu’il rejoigne l’office avec ses parents, et m’invite à m’y rendre en sa compagnie. Il me dit que la messe est de bonne qualité, que le jeune père que je vois en tête de la procession est vraiment un excellent prêtre, et que je devrais aller y faire un tour. Je refuse, en lui disant que « jamais plus de ma vie je ne me rendrai à une parodie de messe » ; je signale que dans la vraie vie, je fréquente avec une régularité erratique une église dans laquelle on donne la messe en latin, de façon traditionnelle, ce qui m’a en quelque sorte réconcilié avec une pratique religieuse dont je trouvais auparavant les rites particulièrement mièvres. Je le quitte donc et fais quelques mètres à pied, jusqu’à ce que j’entende un chœur magnifique. J’essaie de déterminer son origine. Je m’avance vers un bâtiment ressemblant à une église ; rien. Finalement, je m’approche d’un terrain vague : le chant vient d’ici. Ce terrain est un losange couvert d’herbe. Je vois quatre individus, deux hommes et deux femmes, disposés en croix. Le terrain est entouré d’une clôture. A la tête de la croix formée par les chanteurs, on trouve une sorte d’autel, sur lequel on a disposé des fleurs. J’ai l’impression d’assister à une cérémonie mortuaire, en latin. Ce qui m’impressionne, c’est la puissance et la beauté du chœur, au point même que je me demande s’il vient bien de cet endroit, car quatre chanteurs ne me semble pas un nombre suffisant pour produire une telle harmonie. Je promène mon oreille autour de moi, jusqu’à ce que j’accepte cette bizarrerie, et reconnaisse que les quatre chanteurs sont bien à l’origine de ce chœur superbe. Un autre spectateur est à côté de moi, un homme. Au moment où je m’approche, le chœur est interrompu par l’intervention d’un chanteur soliste, qui est également un des choristes, mais qui intervient ponctuellement. Il occupe la partie inférieure de la croix formée par les chanteurs. A deux reprises, fasciné par la beauté de ce chant, et reconnaissant un « Kyrie », je me mets à faire les repons, comme à la messe. A chaque fois, le chanteur soliste, un cinquantenaire barbu à l’apparence paysanne (traits marqués, mains calleuses) me foudroie du regard pour me faire taire. La seconde fois, mon voisin, qui regarde la cérémonie avec moi, me dit qu’il faudrait sans doute mieux que je me taise ; je lui réponds que mes interventions réflexes sont sans doute dues à mon habitude des offices catholiques (alors que dans la vraie vie, je me contente d’écouter, sans participer aux chants) , et que je ferai attention à partir de maintenant. Le rêve se termine de manière confuse, et je ne m’en rappelle que des bribes qui ne me semblent pas avoir grande signification.

Merci d'avance pour vos messages, si tant est que mes rêves vous inspirent.

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Message  xorguina Sam 29 Aoû - 22:47

Arrow Je suis dans une église, invité aux obsèques de mon amante, qui est décédée sans qu’on m’en ait averti. Ce sont des collègues qui m’ont informé des funérailles. Des adolescents sont là, en pleurs, des collègues, la famille de mon amante – ses parents, son ami, son enfant. Les parents me serrent la main, son père me prend dans ses bras. Je me sens assez mal : je ne sais comment réagir face à son ami, que je ne vois pas, mais dont je crains de croiser le regard. Je sais qu’il est là. Sur le cercueil, des fleurs. L’église est baignée d’une lumière très douce, comme si elle était filtrée par un bouquet de roses – l’autel de marbre est blanc, tout comme le cercueil. Les bancs sont en bois. Les enfants, habillés de blanc, commencent alors à chanter, un magnifique chœur entonnant un requiem, que je ne reconnais pas. Je pleure, j’éprouve une immense tristesse. Mais dans le même temps, je me demande si j’éprouve de la peine pour l’événement lui-même, ou si c’est l’occasion d’exprimer une tristesse plus fondamentale, comme si j’utilisais cet enterrement comme alibi pour manifester une peine autre. Je n’arrive pas à déterminer clairement les raisons qui me poussent à pleurer avec autant d’intensité.
Bonsoir, en effêt c'est très récurent, ton rêve me fait penser que ton incoscient te suggere de laisser tomber(tombe) d'abandonner de faire le deuil(cercueil blanc) de cet amour avec une culpabilité(son ami!!)(ta femme!!)Les enfants qui chantent sont tes petits êtres intérieur qui te chantent la msusique de la nostalgie, du deil, de faire attentiona toi,c'est pour celà que tu sent que cette tristesse n'est pas adpatée...en effêt et tu le dis bien celà cache autre chose de bien plus fondamental!! la peine et la culpabilité finalement que tu as pour ta femme ?est ce que celà te parle, ton psy ne fait pas d'analyse de rêve?
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Message  xorguina Sam 29 Aoû - 23:00

Le deuxième parle ausii de toi(maison) que tu ne te sent pas a l'aise dans cette nouvele maison (en toi) et poutant ta femme s'y sent bien, tu culpabilises encore
Arrow De plus, de ce lieu émane une atmosphère un peu mystérieuse – sans qu’elle soit pour autant effrayante : je ne m’y sens tout bonnement pas chez moi.
Arrow Du coup, je me dis qu’il serait bien idiot d’acheter un bien comme l’ancien téléphérique alors que nous avons la même chose à la maison.tu te sent donc idiot de la situation dont tu te mets alors que tu sait que tu l'as déjà!
Arrow Des gens, uniquement des femmes, qui viennent du fond de la pièce, me regardent étonnés, en se demandant ce que je fais.la part féminine qui est en toi te demande qu'est ce que tu fais là!! tu t'étonnes toi même, car tu es sensible, musicien et donc tu sait que c'est une pièce vide en toi qui te fais résonnance!!
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Message  SerialDreamer Lun 31 Aoû - 14:39

En effet, je me sens coupable et un peu con, pour tout dire. Mais j'ai surtout l'impression que c'est ma part rationnelle qui me dit cela, car :
1- je suis, hélas, très amoureux de mon amante, et un peu moins de mon épouse. Je vis quelque chose de très intense et d'inattendu. Je pensais très sérieusement avoir fait le tour de la question en ce qui concerne la vie de couple, et ce que je vis en ce moment est un démenti radical à toutes les illusions consolatrices que j'ai pu me fabriquer ces dernières années.
2- Mon amante est, hélas, dans la même situation émotionnelle que moi. A vrai dire, nos deux histoires sont très semblables : conjoint rencontré très jeune, peu de questionnement sur le déroulement du futur, etc.

Cela dit, ce que tu me dis sur mes rêves est intéressant. Reste maintenant à analyser l'ordre des symboles : me sens-je coupable de mentir à mon épouse, ou de la quitter ? Pourquoi me sens-je coupable ? Un ami m'a apporté un élément intéressant : en fait, tous ces enfants sont habillés en blanc, comme des enfants d'honneur à un mariage. La lumière suggère un mariage, pas un enterrement. En fait, c'est comme si j'assistais aux obsèques de mon propre mariage.
Le choeur, c'est peut-être le "coeur"; l'intensité de mes émotions m'étonne; je trouve cela beau et fascinant.
Pourquoi, en revanche, m'est-il interdit de participer à ce choeur ? Pourquoi suis-je si passif dans ces rêves, me contentant d'observer ? En mettant encommun nos intuitions, nous parviendrons peut-être à éclaircir ce mystère.

Merci en tous cas.

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Message  xorguina Lun 31 Aoû - 15:07

IL est bien dommâge que tu ne m'ai pas dit si ton psy n'avais pas fait une analyse de tes rêves, étant donné qu'il doit mieux te connaitre que moi!!
En effêt le blanc est je crois te l'avoir dit! un abandon,un manque aussi...ton inconscient ne ment pas lui c'est sur!! alors là moi j'y ai vue de la culpabilité mais je ne te dirais pas si tu dois quitter ta femme ou ton amante...


Arrow Cela dit, ce que tu me dis sur mes rêves est intéressant. Reste maintenant à analyser l'ordre des symboles : me sens-je coupable de mentir à mon épouse, ou de la quitter ?surement les 2 Pourquoi me sens-je coupable ?parce que tu n'es pas en totale unité avec toi même! Un ami m'a apporté un élément intéressant : en fait, tous ces enfants sont habillés en blanc, comme des enfants d'honneur à un mariage.Les enfants sont aussi tes petits êtres intérieurs La lumière suggère un mariage, pas un enterrement. En fait, c'est comme si j'assistais aux obsèques de mon propre mariage.Donc bien un enterremnt de ton mariage!Le choeur, c'est peut-être le "coeur"; l'intensité de mes émotions m'étonne; je trouve cela beau et fascinant.
Pourquoi, en revanche, m'est-il interdit de participer à ce choeur ? Pourquoi suis-je si passif dans ces rêves, me contentant d'observer ? En mettant encommun nos intuitions, nous parviendrons peut-être à éclaircir ce mystère.Parce qu'il y a en toi ta culpabilité ainsi que ta réflexion qui font que pour l'instant tu n'es pas prêt...tu dis quand même aimé aussi ta femme!! l'abiguitée est là aussi...le coeur a ses raisons que la raison ignore siffle
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Message  SerialDreamer Ven 4 Sep - 14:10

Mon psychiatre n'est pas psychanalyste; éventuellement, il pourrait transmettre la série de rêves à l'un de ses confrères. Je lui demanderai. J'ai quant à moi un certain nombre de points de désaccord avec la psychanalyse. Le premier est celui qu'avait soulevé Karl Popper. La psychanalyse se présente trop souvent comme une cure, alors qu'elle est un moyen d'introspection, et s'approprie l'infaillibilité que l'on rencontre dans les idéologies et les gnoses ésotériques. Si, par malheur, vous n'êtes pas d'accord avec ses conclusions, ou que vous avez un certain nombre de choses à redire sur sa méthode, son épistémologie, etc, la psychanalyse ne discute pas, et vous dit simplement : vous avez un blocage, vous devriez vous faire psychanalyser.
Les communistes staliniens faisaient la même chose avec ceux qui critiquaient le matérialisme historique et le dialectique marxiste : l'ennemi de l'idéologie dominante finissait "psychanalysé" en Sibérie, ce qui permettait sans doute de libérer les blocages... Laughing

Pour ce qui est de mes sentiments à l'égard de mon épouse, je suis tout à fait au clair. Je ne la désire plus, et même si j'éprouve une immense tendresse pour elle, je crois que notre couple est rincé.
Je crois également avoir compris un peu ce que les rêves souhaitaient me dire : écoute le "choeur" et tais-toi un peu. Lâche prise et reste prudent. C'est de toutes façons, la meilleure chose à faire. Dans les détails, cependant, quelques symboles m'échappent.
Merci.

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Message  xorguina Ven 4 Sep - 14:43

Mais de rien et a un prochain rêve sunny
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